Hercule Poirot, gare de Meursault

Mardi, 29 octobre 2013 / Dans Edition 2013

Les 14 et 15 décembre, la France miniature des rails va poser ses maquettes en gare de Meursault. Pas seulement. Grâce au concours de la Cité du train à Mulhouse, tout l’armement d’un mythique wagon Pullman de l’Orient-Express sera là aussi. Hercule Poirot en aurait vite déduit la drôle de complicité entre deux Beaunois…

Sylvain Vernerey dirige depuis quelques années le musée français du chemin de fer à Mulhouse. Autrement nommé la Cité du train, ce grand site reprend, sur 25 000 m2, l’histoire de nos monstres d’acier et de leurs bêtes humaines. Il est, en Europe, l’outil de mémoire de référence. A la hauteur du propos. Capable seul de faire revivre l’épopée ferroviaire, des prémices vaporeux de locomotives massives (elles dépassent la centaine de tonnes), aux profils effilés (finiront-ils en stylos ?) des TGV nouvelle génération.

La Cité du train, dans ses jolis quartiers, s’offre ainsi des ambiances à la Hercule Poirot et des scènes de la ruralité d’un autre siècle. On peut s’aventurer dans les complexités techniques les plus inattendues. Admirer les scènes reconstituées les plus improbables, y compris celle d’une gare de l’époque des pantalons à pattes d’éléphant. C’est à une heure de train de Dijon. Finalement à peine plus que pour aller à Chalon.

Mais on peut y voir aussi l’ancienne gare de Cluny. Démontée puis remontée pièce par pièce à 300 kilomètres de son lieu d’origine. D’ailleurs, elle n’est pas le seul point commun avec la Bourgogne dans l’affaire qui nous occupe. Sylvain Vernerey est en effet né aux Hospices de Beaune. Il y a fait ses premières armes professionnelles, dans de jolis établissements de l’hôtellerie et de la restauration. Il y reste attaché, au point de livrer des commentaires sur nos vins à faire pâlir d’envie les connaisseurs les plus avisés.

Denis Thomas, conseiller général de Meursault et président de Beaune Tourisme, n’avait pas imaginé autant de passerelles. Cet ancien conducteur de CC6500, dans années 80, a gardé de son passé cheminot la nostalgie du train. Il compte bien la sublimer, les 14 et 15 décembre prochains, avec la Fête du train au pays des grands noms. Cette troisième édition, organisée sur 2 500 m2, réunira six mille personnes et 75 exposants spécialisés dans “la reconfiguration de sites réels.” Véritables tableaux vivants toutes échelles confondues, ces joyaux du modélisme n’ont “rien à voir avec les trains qui tournent autour du sapin de Noël », insiste volontiers Denis Thomas, ils feront rêver à l’approche des fêtes.”

(parution site Internet officiel du magazine Dijon-Beaune Mag le 26/10/2013)

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